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Les BARREURS ou COUPEURS de FEU
"Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille." (Incantation retrouvée sur un papyrus égyptien) Barreurs ou coupeurs de feu, ils seraient plus 6.000 rien qu'en France ! Souvent associés aux sorciers ou à des mages, ils intriguent même les plus sceptiques. Le "don" leur est venu souvent très jeune qui leur permet de soulager les autres. Initié par un proche ou descendant d'une longue lignée ils savent "couper" ou "barrer" le feu. S'ils ne savent pas plus que leurs patients ou le Conseil de l'Ordre des Médecins comment cela fonctionne, les résultats sont là et quelquefois incontestables au-delà de "l'effet placebo". Le service des urgences d'un hôpital savoyard (et quelques autres depuis) fait appel régulièrement aux services des barreurs de feu dont ils ont une liste de référence à portée de main. même si l'on peut contester ces méthodes "thérapeutiques non éprouvées", il est quand même troublant de savoir que plusieurs millions de Français ont recours à ces praticiens du paranormal et qu'ils en sont dans l'ensemble très satisfaits, au point de les payer au prix fort, puisque sans aucun remboursement de la Sécurité Sociale et des mutuelles. La fidélité et les témoignages de reconnaissance des patients leur font office de certicats de compétences et le bouche à oreille fait le reste. L'imposition des mains dans les religions Dans l'histoire des religions, cette expression quelque peu technique désigne le geste qui consiste à appliquer les mains sur une personne ou une chose. Il porte une connotation religieuse ou rituelle et parfois magique. Il symbolise souvent, ou effectue la transmission, par le contact, d'une vertu ou d'une force. Déjà dans la religion égyptienne, l'imposition des mains était pratiquée et revêtait un aspect magique. Dans la mythologie grecque, Asclepios a souvent utilisé l'imposition des mains, son toucher étant chargé d'une force guérissante. Cette pratique n'était pas inconnue non plus des Romains, qui la considéraient comme un geste de transmission de force, de sanctification, de consécration. L'Ancien Testament présente l'imposition des mains comme un rituel établi qui avait sa place lors de la bénédiction. Dans la Genèse (48.14-17), Israël bénit les enfants de Joseph. Les mains étaient aussi imposées sur la tête des animaux destinés aux sacrifices. De même, lors de la consécration d'une personne pour le service de Dieu, lors de l'ordination des prêtres et des sacrificateurs, on leur impose rituellement les mains. "Les miracles ne sont pas en contradiction avec la nature ; ils ne sont en contradiction qu'avec ce que nous savons d'elle." (Saint-Augustin) |
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